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IRESEN et OCP propulsent le Maroc en tête de la course à l’hydrogène vert

Les investisseurs affluent vers le Maroc, où d’importants acteurs du secteur de l’énergie manifestent un vif intérêt pour s’impliquer dans le domaine de l’hydrogène vert au sein du royaume. Au cours des derniers mois, des annonces retentissantes ont été faites, impliquant des investissements astronomiques de plusieurs dizaines de milliards de dirhams de la part de groupes allemands, français, britanniques, qataris, saoudiens, tous désireux de participer à l’aventure émergente de l’hydrogène vert au Maroc.

Cette forme d’énergie future suscite un engouement considérable et génère un grand nombre de discussions. Ces dernières années, elle a été déployée dans diverses applications, telles que des trains et des bateaux fonctionnant à l’hydrogène vert. Par ailleurs, des solutions novatrices sont en cours de développement pour assurer une sécurité accrue dans le stockage et le transport, ainsi que pour renforcer la compétitivité de la production d’hydrogène vert.

En tant que pionnier des énergies renouvelables en Afrique du Nord, le Maroc bénéficie d’atouts majeurs pour se positionner dans la course mondiale à l’hydrogène vert. Sa compétence dans la production d’électricité à partir de sources renouvelables telles que l’énergie solaire, éolienne et hydraulique constitue un avantage significatif, soutenu par des ressources abondantes sur son territoire.

Ces derniers mois, le Maroc s’efforce activement de créer un écosystème complet dédié à l’hydrogène vert, englobant l’ensemble de la chaîne de valeur, depuis les électrolyseurs (élément clé de la production de cette énergie) jusqu’au stockage, au transport, à la formation d’ingénieurs, et à la formation de clusters d’entreprises spécialisées dans les applications liées à cette énergie.

Le groupe OCP a ouvert la voie en matière de stations de dessalement de l’eau de mer, où l’hydrogène vert est produit via le processus d’électrolyse. Le Maroc se trouve déjà en avance par rapport à certains concurrents de la région, avec une douzaine de stations opérationnelles et des projets supplémentaires prévus au cours des prochaines années, dont la future station de Casablanca, qui sera la plus grande d’Afrique.

Sur le front de la recherche et du développement, l’Institut de recherche en énergie solaire et en énergies nouvelles (IRESEN), en collaboration avec l’Université Mohammed VI Polytechnique (UM6P), a initié plusieurs microprojets pilotes pour la production d’hydrogène vert. Ces recherches approfondies joueront un rôle clé dans le soutien du groupe OCP, qui vise à produire un million de tonnes d’ammoniac vert d’ici trois ans et trois millions d’ici 2032, en utilisant de l’hydrogène vert.

Le Maroc pourrait également jouer un rôle central dans le cadre du Green Deal européen, en tant que fournisseur d’énergie verte contribuant à la décarbonation de l’économie du Vieux Continent. En raison de sa situation géographique favorable, de ses interconnexions énergétiques et de ses ressources exceptionnelles en énergies renouvelables, le pays est bien placé pour devenir un acteur majeur du développement de l’hydrogène vert destiné à l’Europe.

En prévision de l’offre marocaine d’hydrogène vert, le gouvernement travaille déjà activement à créer un cadre propice aux nombreux investissements dans cette forme d’énergie, mobilisant d’ores et déjà 1,5 million d’hectares du domaine public en faveur des investisseurs.

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