ORNX lance la phase des études de conception de son projet de plateforme de production d’hydrogène vert à Boujdour, avec un démarrage prévu entre 2028 et 2029. Cette première phase comprendra une capacité combinée d’environ 1,8 GW en énergie éolienne et solaire, visant à produire plus de 100 000 tonnes d’hydrogène et 600 000 tonnes d’ammoniac vert. Une partie sera destinée à la consommation locale, tandis que le reste sera exporté vers l’Europe et l’Asie. L’investissement estimé est de 73,5 milliards de DH, financé par des fonds propres du consortium, ainsi que par une dette locale et étrangère.
ORNX envisage un rôle clé dans le futur réseau européen Hydrogen Backbone et explore des opportunités d’exportation vers l’Asie. Des mesures sont prises pour surmonter les défis liés à l’intermittence des énergies renouvelables, et le choix de la technologie d’électrolyse n’est pas encore définitif. Le Maroc, en raison de sa position géostratégique et de ses installations portuaires, est bien positionné pour devenir un hub mondial de l’hydrogène vert, selon l’Agence internationale pour les énergies renouvelables (Irena).
Les projets d’hydrogène vert pourraient jouer un rôle majeur dans la transformation d’industries à forte émission de carbone au Maroc, comme le ciment et l’acier. La capacité de production annuelle d’hydrogène vert au Maroc pourrait dépasser les 9 millions de tonnes d’ici 2050, contribuant ainsi à une transition énergétique durable.
