La compétition pour le marché de l’alimentation en électricité renouvelable du réseau de transport urbain à Rabat-Salé-Kénitra, lancée en février dernier, attire l’attention de nombreux acteurs internationaux du secteur. Plusieurs candidats se sont officiellement positionnés pour la réalisation d’un parc solaire photovoltaïque destiné à approvisionner en électricité renouvelable le réseau de transport urbain de la région de Rabat-Salé-Kénitra.
Ce projet s’inscrit dans le cadre du Plan de Mobilité Urbaine Durable, qui vise à atteindre un mix énergétique comprenant 52 % d’énergies renouvelables d’ici 2030. Pour concrétiser cet objectif, Rabat Région Mobilité prévoit le développement d’un parc solaire photovoltaïque d’une capacité installée de 63 MWc, sur une superficie maximale de 70 hectares, avec une production estimée à 106 GWh/an. Le projet sera connecté au réseau de distribution moyenne tension de Redal.
Selon des sources concordantes, dix candidats, se présentant individuellement ou en consortium, ont manifesté leur intérêt pour ce marché. Du côté marocain, Nareva, une filiale de la holding royale Al Mada, se présente seule, tandis que d’autres entreprises nationales ont choisi de s’associer. Parmi elles, Gaia Energy de Moundir Zniber s’est alliée au Chinois Spic. D’autres acteurs marocains incluent CDG Invest, associé à l’accélérateur de transition énergétique INEE, et Construction Management Services (CMS), récemment engagé dans les énergies renouvelables, en partenariat avec le Français Qair.
Concernant les entreprises françaises, toutes ont choisi de se présenter individuellement. Parmi elles, on retrouve le groupe Engie, en concurrence avec EDF Renouvelables, Rubis Photosol et Voltalia. Outre les entreprises françaises, les Espagnols sont également représentés par Iberdrola Renovables. Enfin, à titre individuel, l’entreprise émiratie AMEA Power, déjà présente au Maroc dans le domaine solaire, ainsi que GreenPower Morocco de l’Américain Philip Jenkins, sont également en lice.
